En mars dernier, Georges Petroff, EFP promotion 1948, nous a adressé un article sur l'eucalyptus au Congo et nous ne pouvons que vous inviter à le lire si vous ne l'avez pas encore fait.

Fidèle de l'association Monsieur Petroff a souvent contribué au Bulletin de La Cellulose.

Cet article sera malheureusement sa dernière contribution car c’est avec tristesse que nous avons appris sa disparition le 23 juin à l’âge de 94 ans.

Daniel Ploix (EFP 1963), qui l’a bien connu, a tenu à lui rendre un dernier hommage :

« Georges Pétroff, né le 30 septembre 1924, marié et père de deux enfants, chevalier de l’ordre national du mérite a fait ses études aux lycées parisiens Michelet, Buffon et Louis le Grand.

Sorti de l’EFP en 1948, après un bref passage aux papeteries Darblay à Essonne, il est entré à la Régie industrielle de la Cellulose Coloniale devenu en 1955 le Centre Technique Forestier Tropical et il a été chargé d’étudier tout ce qui concernait les bois tropicaux dans le but de préparer l’implantation d’usines dans les ex-territoires de la France d’Outre-Mer. Il y a fait toute sa carrière comme chef de la division Cellulose et également de la division d’Energie des bois tropicaux à partir de 1970.

Il a pris sa retraite en 1989.

Ses travaux l’on amené à faire de nombreux voyages en Afrique (Congo, Cameroun, Côte d’Ivoire), en Amérique Latine, en Guyane, aux USA.

Comme conseiller permanent de l’INPA (l’Institut National de Recherche Amazonienne à Manaus au Brésil) il a participé à de nombreux colloques internationaux et représenté la France au congrès de la FAO en 1966 au Caire.

Admirable conteur il aimait à nous raconter lors des réunions amicales du groupement parisien de la Cellulose ses voyages qui, à cette époque, pouvaient être très mouvementés sinon dangereux. Dans les années 1970-1980 atteindre des régions reculées d’Afrique ou d’Amérique du Sud n’était pas aussi simple ni aussi sûr qu’aujourd’hui.

En plus des études et des travaux qu’il a effectué, il a dispensé des formations et des travaux pratiques à des petits groupes d’une dizaine d’élèves dans des laboratoires d’Amérique latine : Instituto national  de pesquisas (Mexico), Laboratoire national (Guatemala Ciudad), Université de Bucaramanga(Nord Colombie) Université d’Ascension (Sud Chili) et au centre de recherches chimiques de Buenos Aires.  Il était passionné par ce qu’il faisait et c’est avec regret qu’il a dû partir à la retraite. »

Nous adressons nos condoléances à sa famille et ses proches.

[04/07/2019]